Si la France se positionne en tête des classements en ce qui concerne l’égalité professionnelle dans les grandes entreprises*, le nombre de femmes aux postes de dirigeants continue de baisser fortement (27%).

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le cabinet Robert Walters Management de Transition s’est penché sur les bénéfices de ce mode de travail pour les professionnelles en France. Bien que le secteur reste majoritairement dominé par les hommes, il attire de plus en plus de femmes, qui y trouvent leur équilibre, et la possibilité d’accéder à des postes à hautes responsabilités.

VERS PLUS D’INDÉPENDANCE ET DE LIBERTÉ DE CHOIX

56% des femmes ayant répondu à cette enquête ont déjà réalisé plusieurs missions en management de transition, voire en ont fait leur mode de travail habituel, soit 3 points de plus que l’an passé. Une tendance à la hausse qui reflète une certaine évolution des pratiques professionnelles et une recherche de flexibilité et d’autonomie accrues.

En effet, parmi ces répondantes, 36% ont choisi de se lancer dans le Management de Transition pour être plus indépendantes, et 34% déclarent que ce mode de travail leur offre une plus grande liberté de choix.
 

DES DÉFIS A SURMONTER

Si 36% des femmes trouvent leur rémunération plus intéressante en tant que Manager de Transition par rapport à un poste en CDI (vs 28% des hommes), elles ont néanmoins dû surmonter certaines appréhensions avant de s’engager dans cette nouvelle activité.

En tête de leurs préoccupations : la gestion de la vacance entre chaque mission, pour 62% des répondantes, suivie par le passage à un nouveau statut professionnel, pour 51% d’entre elles. 24% déclarent également avoir été inquiètes quant au niveau de responsabilité que leur imposerait ce nouveau statut, contre 20% des hommes.

Ces inquiétudes ne favorisent pas l’augmentation du nombre de femmes managers de transition, bien qu’elles aient piloté 35% des missions effectuées par le cabinet en 2023. Pour autant, notre enquête met en lumière des solutions pouvant être mises en place pour inciter les femmes à se lancer : 68% des répondants suggèrent une communication plus approfondie sur le statut de manager de transition, et 33% préconisent un soutien plus important dans les démarches nécessaires accéder à ce rôle.

« Nous les aidons à comprendre les gouvernances qui leur conviennent et les contextes dans lesquels elles semblent pertinentes et efficaces. Notre objectif est de leur trouver une mission dans laquelle elles s’épanouissent, et ainsi qu’elles prennent goût au management de transition ! », explique Clémence Richard, Senior Principal au sein du cabinet Robert Walters Management de Transition.

D’autres idées sont également évoquées : cooptation, augmentation du nombre de femmes dans les comités de direction, plus de communication sur des missions réalisées par des femmes, etc.
 

PRÈS DE 6 FEMMES SUR 10 NE REVIENDRAIENT PAS À UN STATUT EN CDI

Variété des missions et projets (62%), rémunération plus intéressante qu’en CDI (36%) et liberté de choix (34%) constituent les trois principaux atouts du Management de Transition selon les femmes ayant répondu à cette enquête. 15% d’entre elles reconnaissent également avoir désormais accès à des postes plus élevés, voire plus intéressants, ce qui reste inférieur aux hommes (24%).

Ces résultats montrent une évolution significative de la place des femmes dans le management de transition. Robert Walters Management de Transition est fier de contribuer à cette évolution et continue de soutenir la diversité et l'égalité professionnelle dans tous les aspects de son activité. Depuis 2016, le cabinet est d’ailleurs membre fondateur de l’association À Compétence Égale, qui lutte contre les discriminations.

« Depuis le lancement de l’activité il y a 20 ans, le marché, les missions et les profils des managers de transition ont évolué. Si le nombre de femmes est toujours inférieur au nombre d’hommes, les lignes bougent et les femmes investissent de nouveaux secteurs, au-delà des Ressources Humaines. On les retrouve ainsi de plus en plus nombreuses en Finance, IT, Ingénierie, et il nous appartient de poursuivre cet accompagnement et de les aider à faire changer le paysage professionnel », conclut Karina Sebti, Managing Director.

*Edition 2024 du baromètre d'Equileap