Que ce soit sur la scène nationale ou internationale, Robert Walters l’assure, les candidats financiers français ont du succès auprès des recruteurs. Parfois décriés par leurs équivalents anglo-saxons, les professionnels de la finance français ont pourtant un atout majeur : leur profil correspond au business partner tant recherché par les employeurs.
Lorsqu’un bureau de conseil en fonds d’investissement de niveau mondial s’implante à Paris et recrute son numéro 2, c’est un candidat français qu’il choisit. Si la France n’est historiquement pas une place financière internationale de premier rang, les financiers français ont su tirer leur épingle du jeu face à d’excellents profils anglais ou américains. Benjamin Duplan, consultant en recrutement de la division finance chez Robert Walters l’affirme : « Les candidats français n’ont pas de quoi rougir : leur niveau d’éducation est très bon et les directions financières sont friandes de ces profils qu’elles considèrent polyvalents. »
« Aujourd’hui, il est nécessaire d’avoir un profil de business partner et non plus seulement de très bon technicien. »
En tête du sérieux Global University Employability Ranking 2018, l’université américaine Harvard demeure l’école la plus réputée, suivie de près par l’University of Cambridge en Angleterre. Mais la France n’est pas en reste puisqu’elle place six de ses écoles dans le top 40 mondial, dont HEC Paris, École Polytechnique ou encore École Normale Supérieure Paris. Ces établissements apparaissent donc parmi les meilleurs en termes d’attractivité pour les employeurs. Si les Etats-Unis et le Royaume Uni voient naître depuis des décennies un nombre important de profils financiers particulièrement qualifiés, notamment des investisseurs et des asset managers, l’hexagone s’impose lui-aussi comme un vivier d’acteurs de la finance de très haut niveau.
Selon Benjamin Duplan : « Le système d’éducation français n’est pas dans une logique d’hyperspécialisation, ce qui plaît particulièrement aux directions financières et rend les candidats français intéressants. Aujourd’hui, il est nécessaire d’avoir un profil de business partner et non plus seulement de très bon technicien. »
Ouvert sur le monde et surtout à d’autres matières que la finance, le financier de demain est le « business partner » idéal. Capable de s’adapter à toutes sortes de situations et à collaborer avec les différents pôles qui composent une entreprise, il ne se cantonne plus seulement à la finance, et est au service de tous. « La qualité fondamentale selon les employeurs ? Le business partnership. Les profils agiles, polyvalents, doués de culture générale et prêts à mettre la main à la pâte sont les plus demandés aujourd’hui, et le seront encore plus dans l’avenir. », affirme Benjamin Duplan. Formés à développer des compétences connexes à la finance, les français sont bons communicants et s’adaptent facilement à leurs interlocuteurs qui, dans un monde où tout va très vite, ont des demandes changeantes et des prétentions toujours plus élevées. « La demande en recrutement de profils polyvalents et agiles a explosé ces dernières années. Les soft skills suscitent notamment de plus en plus l’intérêt des recruteurs, dont les exigences vont désormais bien au delà des seules compétences techniques requises pour un poste. » conclut l’expert en recrutement.
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Aude Boudaud
Associate Director, Paris
Diplômée de Sciences-Po Paris, Aude débute en finance dans de grands groupes en France et à l’international. Depuis 2011, elle accompagne les ETI, grands comptes & fonds d’investissement.
Les financiers français : les business partners tant recherchés
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