Paris, septembre 2024.

Le chemin vers un poste de direction est souvent semé d’embûches, marqué par des inquiétudes et de nombreux obstacles. Ilann Boukais, Senior Manager au sein du cabinet Robert Walters, partage son expérience et son expertise et livre ses conseils.

QUELLES PRINCIPALES INQUIÉTUDES LORS DES 90 PREMIERS JOURS ?

L’accès à un poste de direction s’accompagne inévitablement de responsabilités supplémentaires. Si la peur de l’échec survient souvent, elle est autant liée à la pression de répondre à ses propres attentes qu’à celle des professionnels qui vous entourent. Plus le nombre de parties prenantes est élevé, plus vous aurez d’exigences auxquelles répondre.

Beaucoup de professionnels travaillent longtemps avant d’accéder à ce type de poste, et ont donc des attentes très élevées, parfois trop loin de la réalité. La clé est donc d’écouter et de s’informer, avant de mettre au point un « plan d’attaque » et de définir vos objectifs, que vous pourrez adapter au fur et à mesure.

Il est très important de prendre le temps de connaître son activité, ses collaborateurs, le fonctionnement de l’organisation, avant toute communication ou prise de décision. Les connaissances acquises au début de votre prise de poste vous permettront également de renforcer votre crédibilité auprès de vos équipes.

QUELLE RELATION AVEC LES AUTRES COLLABORATEURS ?

Lorsque vous accédez au poste de dirigeant, les relations que vous aviez avec vos collaborateurs évoluent : ce changement peut conduire certains dirigeants à se sentir isolés.

Il est donc essentiel de savoir s’entourer, aussi bien personnellement que professionnellement, car cette nouvelle prise de fonction aura un impact majeur des deux côtés. Faire appel à un mentor peut également être recommandé, afin d’avoir une personne de confiance externe à l’organisation qui pourra vous apporter des conseils lors de cette transition. 

QUELLES QUALITÉS ESSENTIELLES POUR UN DIRIGEANT ?

Il est particulièrement important d’avoir une grande résilience au stress, de savoir gérer la pression, et d’être un bon communiquant. L’empathie devient également un facteur de plus en plus important pour les professionnels, et un dirigeant possédant cette qualité impactera positivement l’image employeur de son entreprise, notamment auprès des jeunes professionnels.

Un dirigeant doit également être en capacité de s’auto-évaluer tout au long de son parcours, afin d’analyser ses réussites, ses échecs, l’avancement des projets, etc.

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