Devenir consultant en management de transition : le parcours de Nicole

Principal sur la practice Finance de la division Management de Transition, Nicole Faboumy a rejoint le cabinet Robert Walters en 2017, après un parcours de plus de 20 ans dans l’opérationnel.

Retour sur son parcours et sur les raisons de sa reconversion vers le management de transition. 

Quel a été ton parcours avant d'intégrer le cabinet Robert Walters ?
 

Je suis titulaire du diplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG) de l’Université Paris Dauphine, et d’un Master International Luxury brand Management de Sup de Luxe. J’ai débuté ma carrière en 1988 au sein de l’entreprise KPMG, avant d’évoluer à différents postes en Finance, en tant que Financial Controller, Responsable Trésorerie, puis EMEA Finance Manager, successivement au sein des Groupes Bristol Myers-Squibb et Solvay.

En 2005, je me suis spécialisée dans la transformation et la structuration de la fonction Finance. Après 8 ans passés au sein de cabinets de Conseil en Management, j'ai rejoint une start-up dans l'Environnement, en tant que Directrice Administrative et Financière, puis j'ai intégré le groupe GSK en tant que Directrice Financière France des services partagés puis Directrice de la Transformation Finance pour la Russie, l’Ukraine et le Kazakhstan.  

En 2017, j’ai rejoint la practice Finance de la division Management de Transition du cabinet Robert Walters, en France.  

Quel est l'aspect de ton métier que tu préfères ?
 

Mon métier véhicule de réelles valeurs de service pour nos clients et managers de transition. J’apprécie le triptyque dimension humaine, expertise métier et services aux entreprises : j’aime orchestrer la rencontre entre un client ayant une problématique et un manager de transition possédant les compétences et la bonne posture pour lui apporter la solution. C’est un métier de rencontres et d’accompagnement. C’est également un métier qui valorise le parcours de cadres expérimentés, et le savoir-faire d’hommes et de femmes ayant plus de 15 ans d’expérience. 

L’absence d’un collaborateur clé et le besoin de renforcer des équipes sur un projet stratégique sont des situations urgentes qui demandent une réactivité importante. La diversité dans la taille des entreprises, dans les secteurs d’activité, dans les enjeux opérationnels font la richesse de ce métier.

Quelles sont les compétences que tu as dû développer pour prendre pleinement en main ton nouveau rôle ? 
 

Mon parcours en Finance est un réel avantage et me permet de parler le même langage que mes interlocuteurs. Si j’avais déjà eu l’occasion de recruter des collaborateurs lors de mes précédentes expériences, je ne l’avais jamais fait dans une dimension aussi complète.  

Je me souviens d’un groupe industriel qui recherchait un manager de transition spécialiste de la communication financière et de la relation investisseurs, ou encore d’un client dans l’industrie des semi-conducteurs qui recherchait un manager de transition, spécialiste de l’e-santé et du diagnostic médical. Dans les deux cas, où nous sommes sur des secteurs de niche, il faut savoir faire preuve d’humilité, et poser des questions pour bien comprendre la problématique du client. 

Construire une relation de confiance avec ses clients et managers de transition est un challenge au quotidien.

Si tu devais convaincre une personne de nous rejoindre en tant que consultant, que lui dirais-tu ? 
 

Je lui dirais que c’est un métier passionnant et riche, qui est fondé à 100% sur l’humain, dans toute sa richesse et sa complexité. Comme toute mise en relation, le “match” parfait est l’objectif. Il faut donc être prêt à courir un sprint plusieurs fois par semaine, voire par jour, ce qui implique de bien se préparer, de s’armer de persévérance, et de placer la satisfaction de son client en tête de ses priorités, car, c'est la véritable ligne d’arrivée.

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