
Alors que de plus en plus de candidats souhaitent se diriger vers la reprise ou la direction générale d’une PME/ETI, Maxime Alves, Manager au sein de la division Industrie du cabinet Robert Walters, Julien Meneboeuf, Directeur Associé et Yankel Benharrous, Manager sur la division Finance, ont organisé la table ronde « De top manager à dirigeant d’une PME/ETI : le rôle des fonds d’investissement ». Rassemblant des fonds aux caractéristiques variées, ainsi que des dirigeants habitués aux hautes responsabilités, ayant déjà repris une entreprise ou souhaitant le faire dans les mois à venir, cet événement leur a permis d’échanger sur les tendances actuelles de ce marché si particulier.
Des opportunités pour les repreneurs et les fonds d’investissements
Entre conflits géopolitiques et crise sanitaire, le besoin de réindustrialiser la France est devenu une évidence. Les investissements et reprises d’entreprises semblent être une réelle solution à cette situation, attirant d’ailleurs de plus en plus d’investisseurs. Cette table ronde était ainsi l’occasion pour ses participants de revenir sur des sujets comme l’actionnariat, le délai du processus de reprise, ou encore l’alignement entre le repreneur et le fonds. L’une des premières étapes lorsque le deal est signé est d’annoncer cette reprise aux collaborateurs.
« Il s’agit d’un moment particulièrement important, qui influe fortement sur le court-terme et l’engagement des équipes dans
la nouvelle aventure portée par le repreneur », explique
Maxime Alves.
Pour l’un des dirigeants présents, cette annonce avait été faite 15 jours avant la reprise effective, en présence du fonds, du dirigeant cédant, et de lui-même. Cela lui a permis d’être identifié et de présenter ses ambitions aux collaborateurs.
L’autre étape indispensable à mener en amont est l’établissement du contrat de reprise, notamment pour déterminer le rôle et l’accompagnement du dirigeant cédant.
Apprendre à travailler ensemble
La majorité des fonds considère qu’il peut être compliqué d’avancer avec un ancien dirigeant encore fortement impliqué dans la structure. Pourtant, cela peut avoir du sens, notamment pour bénéficier de son expertise et de son réseau. Cela s’applique dans des cas très particuliers : parce que le cédant en fait la demande, ou parce qu’il reste impliqué au conseil d’administration par exemple.
Le processus de reprise s’étale sur 12 à 24 mois, même si l’un des repreneurs présents explique qu’il a eu la chance de clôturer son deal en moins de quatre mois. Cependant, de nombreux aléas jalonnent ce parcours : un dirigeant confirme ainsi avoir dû faire face au retrait du vendeur le jour de la signature, après plus de 12 mois de ciblage, de contacts et de travail en amont.

« La transparence est un élément essentiel dans ces projets de reprise, aussi bien sur les objectifs que les intentions de chacun », rappelle Julien Meneboeuf.
Les participants de cette table ronde ont ainsi unanimement souligné l’importance de l’alignement entre toutes les parties prenantes : le mariage entre repreneur et fonds doit se faire dans un réel esprit de partenariat.
Les bénéfices de cette collaboration

« Les fonds d’investissement représentent un réel appui dans les décisions stratégiques d’une entreprise : au-delà de l’apport financier qu’ils représentent, ils participent à la mise en place d’une gouvernance, et accompagnent le repreneur », souligne Yankel Benharrous.
Experts impliqués, ils mettent à profit leurs expériences passées pour faire de chaque deal un succès pour chacun des acteurs.
Cependant, que ce soit pour les fonds ou pour les repreneurs, il n’est pas toujours aisé de trouver le bon partenaire. Les cabinets de recrutement comme Robert Walters disposent d’un réseau de candidats de confiance et d’un réseau étoffé de fonds d’investissements. Ils ont ainsi un rôle à jouer dans la mise en relation entre ces acteurs et la mise en place de projets de reprise qui seront, à n’en pas douter, couronnés de succès.
Vous souhaitez reprendre une PME/ETI dans les mois à venir ? N'hésitez pas à solliciter nos équipes.
« Il s’agit d’un moment particulièrement important, qui influe fortement sur le court-terme et l’engagement des équipes dans la nouvelle aventure portée par le repreneur », explique Maxime Alves.
Pour l’un des dirigeants présents, cette annonce avait été faite 15 jours avant la reprise effective, en présence du fonds, du dirigeant cédant, et de lui-même. Cela lui a permis d’être identifié et de présenter ses ambitions aux collaborateurs. L’autre étape indispensable à mener en amont est l’établissement du contrat de reprise, notamment pour déterminer le rôle et l’accompagnement du dirigeant cédant.
Apprendre à travailler ensemble
La majorité des fonds considère qu’il peut être compliqué d’avancer avec un ancien dirigeant encore fortement impliqué dans la structure. Pourtant, cela peut avoir du sens, notamment pour bénéficier de son expertise et de son réseau. Cela s’applique dans des cas très particuliers : parce que le cédant en fait la demande, ou parce qu’il reste impliqué au conseil d’administration par exemple.
Le processus de reprise s’étale sur 12 à 24 mois, même si l’un des repreneurs présents explique qu’il a eu la chance de clôturer son deal en moins de quatre mois. Cependant, de nombreux aléas jalonnent ce parcours : un dirigeant confirme ainsi avoir dû faire face au retrait du vendeur le jour de la signature, après plus de 12 mois de ciblage, de contacts et de travail en amont.
« La transparence est un élément essentiel dans ces projets de reprise, aussi bien sur les objectifs que les intentions de chacun », rappelle Julien Meneboeuf.
Les participants de cette table ronde ont ainsi unanimement souligné l’importance de l’alignement entre toutes les parties prenantes : le mariage entre repreneur et fonds doit se faire dans un réel esprit de partenariat.
Les bénéfices de cette collaboration
« Les fonds d’investissement représentent un réel appui dans les décisions stratégiques d’une entreprise : au-delà de l’apport financier qu’ils représentent, ils participent à la mise en place d’une gouvernance, et accompagnent le repreneur », souligne Yankel Benharrous.
Experts impliqués, ils mettent à profit leurs expériences passées pour faire de chaque deal un succès pour chacun des acteurs.
Cependant, que ce soit pour les fonds ou pour les repreneurs, il n’est pas toujours aisé de trouver le bon partenaire. Les cabinets de recrutement comme Robert Walters disposent d’un réseau de candidats de confiance et d’un réseau étoffé de fonds d’investissements. Ils ont ainsi un rôle à jouer dans la mise en relation entre ces acteurs et la mise en place de projets de reprise qui seront, à n’en pas douter, couronnés de succès.
Vous souhaitez recruter dans l'industrie ? Découvrez ici l'enjeu crucial des entreprises du secteur.
Partagez cet article :
-
Quelles sont les nouvelles méthodes de recrutement à prendre en considération dans ce nouveau monde du travail ?Les entreprises doivent adopter de nouvelles méthodes de recrutement qui mettent en avant leurs atouts auprès des candidats. Il est aujourd’hui indispensable qu'elles prennent en compte les exigences des cadres et accordent du temps à leurs candidats en renforçant leur suivi, en les accompagnant et en les valorisant.
Contact presse
Nos experts en recrutement sont à votre disposition pour vous apporter leur éclairage sur l'ensemble des problématiques RH, emploi et recrutement.
Océane Bordier
Chargée de contenu éditorial
et relations presse
+33 6 60 58 31 09
oceane.bordier@robertwalters.com