Le cabinet de recrutement Robert Walters vous explique en détail le métier de chef de projet R&D, en quoi il consiste, ses spécificités et ses enjeux.
Le chef de projet R&D évolue aussi bien dans un établissement de santé qu’un organisme de recherche ou auprès d’un manufacturier d’équipements médicaux.
Dans le premier cas, le responsable biomédical réalise toutes les études nécessaires et effectue les démarches indispensables pour l’acquisition, l’installation ainsi que la maintenance du matériel biomédical. Il établit les programmes de maintenance nécessaires. Il se charge aussi de réaliser les actions permettant de prévenir les différents risques que ce soit pour le personnel ou les patients. Dans le cas où le personnel a besoin d’une formation pour l’utilisation du matériel, le responsable biomédical s’en charge.
Le chef d’unité biomédical d’un organisme de recherche est affecté à un domaine spécifique. Dans ce sens, avec une équipe d’ingénieurs, il étudie les réactions du corps afin d’en comprendre les anomalies, ceci grâce à un matériel spécifique. Son objectif est de trouver des méthodes ou de créer des outils ou des protocoles pour traiter des blessures ou des maladies.
Lorsqu’il travaille pour un manufacturier d’équipement médical, le chef de projet R&D conçoit ou élabore le matériel destiné aux traitements et aux diagnostics. Dans certains cas et en fonction de la spécificité de l’entreprise, cet ingénieur peut aussi être amené à créer des prothèses.
Le chef de projet R&D a une forte capacité d’analyse et de synthèse. C’est une personne méthodique et organisée.
Pour devenir chef de projet R&D, il faut poursuivre des études supérieures dans une université ou une école d’ingénieur, jusqu’à l’obtention d’un Bac +5. Une spécialisation en équipement biomédical est requise. Un diplôme d’ingénieur en hautes technologies permet également d’accéder à ce métier.
Le chef de projet R&D a une forte capacité d’analyse et de synthèse. C’est une personne méthodique et organisée. Comme il est amené à créer des outils à la pointe des dernières évolutions technologiques, il doit être créatif et, justement, avoir une passion pour la technologie.
Une maîtrise du dessin technique, des mathématiques et des sciences est également indispensable, ainsi qu’une compétence pour l’utilisation des outils informatiques de gestion biomédicale. L’ingénieur biomédical exerce son métier avec toute une équipe. Il est donc indispensable pour lui de disposer des compétences nécessaires pour s’y intégrer.
Il peut prétendre à une rémunération variant de 50 à 65 k€.
On pourrait croire, à notre époque, que la reconversion résulte d’un phénomène de mode. Or, force est de constater que la volonté de changer de trajectoire est moins liée à une conjoncture qu’à un état d’esprit. Bien souvent motivée par une lassitude (on arrive au bout de son projet professionnel),
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