Laurent David, Principal de la division Digital, Sales et Marketing et Clément Percheron, Senior Consultant pour la division SI, ont démarré le même jour au sein de l'équipe du Management de Transition - Robert Walters, il y a 5 ans.
L'occasion, en cette date anniversaire, de faire le bilan de la période écoulée,
de croiser leur vision du marché et d'en savoir plus sur leur activité.

Qu'est-ce qui vous a amené à rejoindre Robert Walters – Management de transition ?

Clément Percheron : Mes différentes expériences m'ont conduit à accompagner des Directions Métiers et Informatiques dans des contextes de transformations d'entreprises, de mise en place de projets ERP ou de déploiement de solutions applicatives, et bien sûr, à apporter du conseil métier.
J'ai rejoint la division du Management de Transition chez Robert Walters pour occuper un rôle « d'intrapreneur » au sein de l'équipe SI : une forme de continuité tout en poursuivant le développement de mon expertise sur la fonction informatique alors que j' avait une approche plus généraliste .

Laurent David : De mon côté, j'ai un parcours riche et varié au sein de grands groupes, de Directions opérationnelles de PME, mais aussi en tant qu'entrepreneur. J'ai accompagné des équipes techniques, mais également Marketing et Ventes, toujours dans un environnement Digital et innovation.
Après plus de 20 ans dans le monde du Digital, je me questionnais sur mon métier et j'avais envie de pivoter et de travailler différemment. J'ai été approché par Robert Walters qui recherchait un expert du Digital pour lancer cette BU au sein de la division Management de Transition. J'ai saisi cette opportunité avec l'envie de m'inscrire dans une dynamique collective pour développer ce nouveau marché.

Vous partagez la même vision du collectif, quelles synergies avez-vous déployées ?

LD :  Nos réseaux sont complémentaires : j'interviens sur les enjeux Digital orientés business, marketing, e-commerce ou Data, mais qui peuvent être IT quand il s'agit de sites web ou d'applications mobiles. J'ai une affinité forte avec le monde du service B2C étant donné mon expérience. Clément, pour sa part, a un très bon réseau dans l'industrie. Cette complémentarité nous permet de développer des synergies au service des clients mais aussi dans notre approche vis-à-vis des candidats.

CP : La spécialisation par métiers développée au sein de Robert Walters permet de mieux maîtriser les environnements de nos clients et donc de nourrir une relation de proximité plus rapidement. En ayant la confiance de la DSI côté client, cela m'a permis d'identifier des besoins métiers pour d'autres consultants de l'équipe comme la Finance, dans les opérations, et bien sûr, dans le Digital qui reste une fonction très proche de la DSI. 

Une approche globale au service des clients… et des candidats ?

LD  : Effectivement, nous sommes intervenus ensemble pour différentes entreprises. Par exemple, Clément avait identifié un besoin au sein d'une Direction Data pour l'un de ses clients industriels que j'ai naturellement accompagné. A l'inverse, lorsque l'un de mes clients media recherchait un manager pour piloter le déploiement de son projet ERP Workday, Clément est intervenu avec succès.

CP : Nous travaillons également en bonne intelligence avec notre vivier de Managers de Transition ! Nous partageons leur actualité et valorisons leur profil, surtout dans le cas de profils avec des expertises à la fois IT et Digital. Par exemple, cette année, l'un de nos Managers de Transition est d'abord intervenu avec Laurent dans le monde du service puis sur l'une des missions que je piloteais pour un de mes clients dans l'industrie. Nous sommes dans l'accompagnement collectif et à long terme de notre réseau.

Comment le marché a-t-il évolué ces 5 dernières années ?

LD : Ces cinq années ont été particulières, avec évidemment une crise sanitaire sans précédent qui a modifié les modalités de travail et qui a vu apparaître de nouvelles tendances dans le monde de l'emploi, comme la Grande Démission. Nous allons assister à une augmentation des changements de poste, de métiers, voire de vies.
Sur mon secteur, je constate un rajeunissement des Managers de Transition et une féminisation des métiers. Sur les missions numériques que j'accompagne, la parité hommes / femmes est atteinte.

CP :  Le marché du management de Transition se développe, se structure et devient de plus en plus concurrentiel. Pour accompagner ces phases d'évolution, il faut trouver de nouveaux moyens pour créer et fidéliser nos relations avec les candidats et les clients. Je constate moins de formalisme et davantage de moments permettant des échanges plus humains.

Quelles sont les perspectives sur vos secteurs d'activité ?

CP : Dans le secteur de l'informatique de belles transformations sont en préparation ou en cours, nos clients expérimentent donc un besoin d'acquérir une expertise et de séniorité pour sécuriser leurs projets ! La flexibilité apportée par le Management de Transition fait désormais partie des modalités de travail.
Côté candidats, ils s'affranchissent de plus en plus du CDI. Ils souhaitent travailler hors des contingences de politique interne en se concentrant sur l'essentiel : délivrer des projets avec qualité et relever des défis d'entreprise.

LD : En cette rentrée, nous sommes à un moment charnière : la crise sanitaire est toujours présente, l'activité géopolitique est à surveiller, la situation économique est sensible et les enjeux environnementaux deviennent enfin majeurs. Face à ces défis, les entreprises doivent s'adapter avec leurs projets à mener, leur marché à adresser. À nous de bien les comprendre pour les accompagner dans leurs transformations.

Une anecdote commune à partager pour conclure ?   

CP : Le fait d'arriver ensemble chez Robert Walters crée des liens et les nombreux événements internes et externes du cabinet permettent de créer une belle cohésion et de passer des moments uniques.                       

LD : Débuter le même jour a naturellement créé un rapprochement entre nous et une forme d'émulation dans la façon dont chacun développait son activité. Nous avons offert de nombreux souvenirs professionnels, à travers les rendez-vous clients effectués ensemble, mais aussi plus informels. Par exemple, qui aurait cru que nous partagerions une nuit à la belle étoile dans le désert ?