Enquête : les cadres français et la confiance

12/6/2015

France

Une enquête menée par Robert Walters à l’échelle européenne en avril 2015 auprès de 6 500 cadres révèle des données clés sur plusieurs thématiques liées au marché de l’emploi. Le cabinet de recrutement spécialisé consacre un premier focus sur la confiance que les candidats français placent en leur avenir professionnel.

Marché de l'emploi : un sentiment mitigé

Lorsqu’il s’agit de jauger le dynamisme des différents domaines d’activité, les Français, tout comme leurs voisins européens, se montrent optimistes à l’égard de la vitalité du secteur IT (40%).

Ils restent également confiants dans la solidité de la Banque et des Services Financiers (21%). En revanche, ils sont plus prudents sur la Santé (12%), à l’inverse des Belges (30%) et des Suisses (34%).

Alors que les cadres français se déclarent assez libres dans leurs choix professionnels (66%), ils ne sont que 14% à se sentir totalement libres, contre 32% en moyenne en Europe. Cette disparité s’explique par le manque de fluidité du marché de l’emploi en France, entretenu par l’absence générale d’opportunités (44%) et l’instabilité du marché de l’emploi (32%).

Vie professionnelle : une confiance solide

Contrairement aux croyances, les Français sont assez sereins au sujet de leur vie professionnelle avec 77% d’optimistes. Il est intéressant de noter que la génération Z, si elle est peu représentée dans le panel, est confiante à 100%. Les cadres français sont par ailleurs 68% à se déclarer confiants en l’avenir de leur société. Même phénomène pour la confiance en l’avenir de leur domaine d’activité, qui atteint 80% de réponses favorables.

Dans les autres pays d’Europe interrogés, les chiffres témoignent du même degré de confiance avec 80% pour la Belgique, l’Irlande, le Luxembourg, l’Espagne et la Suisse, et jusqu’à 88% pour les Pays‑Bas.

En conclusion

Ces chiffres encourageants prouvent que les Français sont plus positifs qu’il n’y paraît. Ils ont confiance en leur société et en leur carrière, même si la question de la fluidité du marché constitue le frein essentiel à  leur liberté professionnelle.