Le métier de directeur administratif et financier

Un directeur financier est un expert qui a réussi à prendre de la hauteur et à s’imposer comme un animateur d’équipe. C’est un chef d’orchestre qui dirige, contrôle, définit les priorités et sait alerter le management et les actionnaires si nécessaire.

Le DAF est devenu un meneur d’hommes et de projets au cœur du business et des opérationnels.

Quel est l’impact de la situation économique sur le DAF ?

Le DAF s’est imposé comme un véritable accompagnateur de croissance, un partenaire de la conquête, un instigateur de grands projets. Lorsque la situation l’impose, le DAF est aussi gardien du temple capable de rassurer sur la bonne gestion, l’optimisation des coûts et des investissements.

Le DAF coordonne souvent ces deux volets de son métier en fonction de la situation économique observée au sein des différentes BU ou zones géographiques de son périmètre.

Quelles sont les difficultés rencontrées par le directeur administratif et financier ?

La première, c’est l’identification très en amont d’une variété de risques. On attendait du DAF qu’il identifie des risques purement financiers. Maintenant, il doit anticiper toute sorte de risques : opérationnels, légaux, fiscaux, sociaux.

Le DAF vit dans une situation de sous-effectifs. Il est coincé entre ses impératifs d’économie et la nécessité de délivrer une demande d’informations croissante, avec des experts eux-mêmes sollicités par un marché de l’emploi dynamique.

Comment un DAF se distingue-t-il ?

Le bon DAF est celui dont on attend qu’il protège des mauvaises surprises : il doit nous mettre à l’abri sans pour autant insister sur tout ce qui peut être une mauvaise surprise et soutenir le business en offrant les business plans et indicateurs de performance les plus pertinents.
Le DAF doit également être créatif, force de proposition, surtout dans le domaine du financement et de la gestion financière car cela reste le nerf de la guerre aujourd’hui.

Les DAF français sont-ils reconnus à l’international ?

Les directeurs financiers français sont de plus en plus susceptibles de réaliser une partie de leur carrière à l’international et font ainsi reconnaître leur savoir faire à l’étranger.

Ils doivent néanmoins accepter le challenge de l’adaptation culturelle qui signifie souvent des modes de management différents, une culture du contrôle de gestion et de la gestion des risques plus ou moins développée selon les zones géographiques. Ils doivent également s’adapter à des normes locales (comptabilité, droit du travail, fiscalité etc) différentes en s’appuyant sur des équipes expertes.

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